Le monde fascinant du café

Le monde fascinant du café
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Le café, cette boisson quotidienne, se fond dans notre routine sans susciter de curiosité particulière.

Pourtant, il mérite une attention plus poussée.

Les origines fascinantes du café

Les mystères de l'histoire du café s'éclaircissent peu à peu, révélant une origine géographique bien définie.

L'arbuste de Coffea arabica, ne dépassant pas les 10 mètres en milieu sauvage, trace ses premières racines en Éthiopie, dans la région de Kaffa.

Les récits et légendes entourant cette boisson sont nombreux, dont l'histoire captivante d'un berger éthiopien du VIIIe siècle.

Ses chèvres, après avoir mangé les baies rouges d'un caféier, montrèrent une énergie inhabituelle.

Intrigué, le berger partagea sa découverte avec des moines locaux, qui, après avoir consommé ces baies, trouvèrent qu'ils pouvaient méditer plus longtemps sans succomber au sommeil.

Au-delà des mythes, l'histoire confirme que le café a franchi les frontières de l'Empire Ottoman pour arriver en Europe au XVIe siècle.

Appelée « Qahwah » en arabe, cette boisson noire et onctueuse fut introduite à Venise sous le nom de « caffè », où les marchands vénitiens furent les premiers à en saisir le potentiel.

Le café s'est ensuite répandu à travers l'Europe, trouvant un écho particulièrement favorable à Paris.

Là, il a tissé des liens étroits avec la vie intellectuelle, notamment à travers des cafés emblématiques comme « Les Deux Magots ».

À la découverte du caféier

Le caféier, cet arbuste qui éveille nos sens et notre curiosité, appartient à la grande famille des Rubiacées.
Il prospère sous un climat chaud, nécessitant une hydratation constante tout au long de l'année.
Les températures ne doivent jamais fléchir sous la barre des 20°C.
Dans nos régions plus tempérées, le caféier s'invite à l'intérieur, offrant une décoration verdoyante et parfumée grâce à ses fleurs, sans pour autant produire de café.

Originaire des zones tropicales d'Afrique, sa culture s'est étendue à travers les zones tropicales du globe.
Deux variétés dominent la production de café :

  • Coffea arabica, se plaisant jusqu'à 2000 mètres d'altitude.
  • Coffea robusta, qui s'épanouit à des altitudes plus basses.

Le caféier séduit par son feuillage luisant d'un vert profond et ses fleurs blanches étoilées, diffusant un délicat parfum de jasmin.
Ses fruits, appelés drupes, mûrissent en changeant de couleur : du vert au jaune, puis au rouge éclatant.
Chaque drupe abrite deux précieux grains de café, promesse d'arômes captivants.

Astuces naturelles avec le marc de café

Le marc de café, souvent jeté sans considération, peut devenir un allié précieux dans notre quotidien.

Effectivement, son utilisation s'étend au-delà de la simple préparation de notre boisson matinale.

Lutte contre les fourmis

Le marc de café s'avère être un excellent répulsif contre les fourmis.

Que ce soit à l'intérieur de nos foyers ou au cœur de nos jardins, ces petits envahisseurs ne résistent pas à son odeur.

Il suffit de disposer le marc de café dans les zones fréquentées par les fourmis pour les voir déserter les lieux.

Protecteur de rosiers

Les rosiers, souvent la cible de nuisibles tels que les pucerons, peuvent bénéficier des vertus du marc de café.

En le répandant au pied des plantes, on crée une barrière naturelle contre ces parasites.

Cette méthode, simple et écologique, contribue à la santé et à la beauté de nos rosiers, sans recourir à des produits chimiques.

Le marc de café, par ses propriétés répulsives, confirme ainsi son rôle de garde du jardin.

Du fruit à la tasse

Le parcours du café, de sa récolte à sa transformation en poudre aromatique, est un voyage fascinant.

Les fruits du caféier, une fois parvenus à maturité, sont cueillis à la main.
Ils sont exposés au soleil pendant environ 20 jours pour les sécher, avant d'être décortiqués, révélant ainsi le café « vert nature ».
Une méthode alternative implique de retirer la pulpe grâce à des méthodes de trempage et de fermentation.
Les grains sont ensuite nettoyés, triés puis séchés, donnant naissance au « café vert lavé ».

Ces grains non torréfiés sont conditionnés dans des sacs en jute de 60 kg.
Ils voyagent ensuite vers les centres d'exportation.
Les torréfacteurs achètent ces grains et les mélangent minutieusement.
Ils les « cuisent » ensuite à des températures précises pour satisfaire les préférences gustatives de différents marchés.

La dernière étape de transformation consiste à moudre ces grains torréfiés.
Transformés en poudre fine, ils sont prêts à être infusés dans de l'eau bouillante, créant ainsi le breuvage apprécié partout dans le monde.
Après avoir délecté nos sens, le marc de café peut encore servir.
Il enrichit le compost ou sert de paillis pour les plantes d'intérieur, témoignant de la versatilité et de la valeur ajoutée de chaque grain de café dans notre environnement.

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