Le charme et les bienfaits du thé
Le thé, cette boisson millénaire, est un symbole universel de détente et de convivialité.
Il nous séduit par une palette de saveurs et d'arômes.
Mais jusqu'où s'étend notre connaissance sur le thé ?
D'où provient-il exactement ?
Qu'est-ce qui distingue le thé vert du thé noir ?
Explorons ces questions pour enrichir notre compréhension.
À la découverte du théier, cet arbuste secret
Le théier, connu scientifiquement sous le nom de Camellia sinensis, se cache dans les forêts montagneuses de pays tels que la Chine, la Thaïlande, le Laos et le Myanmar.
Cet arbuste, pouvant vivre plusieurs siècles, peut s'élever jusqu'à 30 mètres dans son habitat naturel, un phénomène rarement observé en culture.
Le climat idéal pour sa croissance est à la fois humide et chaud, avec un sol acide et une altitude située entre 1000 et 2000 mètres.
Les secrets de sa diversité résident dans les nombreuses variétés du Camellia sinensis, qui sont à l'origine de l'élaboration du thé.
Parmi elles, deux variétés dominent : le Camellia sinensis et le Camellia assamica.
Ces deux variétés alimentent un débat parmi les botanistes : le Camellia assamica doit-il être considéré comme une variété du Camellia sinensis ou comme une espèce indépendante ?
Cette interrogation demeure non résolue, ajoutant une touche de mystère autour de cet arbuste fascinant.
Du champ à la dégustation
La culture du thé expliquée
Les théiers prospèrent dans des zones montagneuses tropicales ou subtropicales.
Grâce à la diversité des variétés, la culture du thé s'adapte à différents climats.
Le Camellia sinensis, par exemple, résiste à de courtes périodes de gel et se trouve souvent en altitude.
À l'inverse, le théier d'Assam préfère la chaleur et l'humidité, et pousse donc en plaine.
La culture en terrasses sur des pentes pouvant aller jusqu'à 45° est rendue possible grâce à un ingénieux système de terrassements et de drainage.
Les arbustes sont taillés pour faciliter la récolte, gardant un branchage évasé à une hauteur d'environ 1 à 1,20 mètre.
Cette méthode facilite une récolte efficace, où la dextérité est de mise.
La nature de la récolte, qu'elle concerne des bourgeons ou des feuilles, influence directement la saveur et le prix du thé.
La métamorphose de la feuille
La transformation des feuilles de Camellia sinensis en thé est un art délicat.
Pour obtenir du thé noir ou rouge, les feuilles sont soumises à un processus comprenant le flétrissement, le roulage, le criblage et la fermentation.
Cette dernière étape, cruciale pour la saveur, requiert une surveillance constante.
La torréfaction vient parachever la transformation.
Les thés verts, eux, sont traités différemment, surtout en Chine, Formose, Japon et Corée.
Les feuilles sont d'abord séchées au soleil, puis rapidement chauffées pour en libérer la vapeur.
Après un malaxage manuel, une nouvelle séchage est réalisé avant le tri final.
Chaque type de thé a ses propres méthodes de transformation, influençant ainsi sa couleur et sa saveur.
Les géants de la production
La scène mondiale de la production de thé est dominée par quelques acteurs clés.
L'Inde, en tête, est responsable d'un tiers de la production mondiale.
La Chine la suit de près, avec ses nombreuses provinces offrant une grande variété de thés.
Le Sri Lanka, le Kenya et le Japon, ce dernier étant célèbre pour son thé vert, complètent la liste des principaux pays producteurs.
Ces nations jouent un rôle majeur dans l'approvisionnement mondial en thé, chacune apportant sa propre nuance dans la vaste palette de saveurs du thé.